Yves Klein
Série photographique Monochrome.
Documentaire à la démarche plasticienne sur les pas du peintre Yves Klein.
Soutenu par la Fondation Yves Klein.
Ballon – « Yves Klein, propositions monochromes » à la galerie Iris Clert, Paris, 1957.
Cosmogonie – La marque des états-moments – Référence à la technique artistique créée par Yves Klein.
Inspiration des oeuvres « Reliefs éponge bleue ».
Inspiration des « Sculptures éponges » 1959-1960.
Rue du « Saut dans le vide » à Fontenay-aux-Roses, 1960 - Janvier 2022.
Poudre bleue – IKB.
Corps rose – "le rose qui incarne le corps, la chair, mais un corps spirituel".
Autoportrait – Référence portrait d'Yves Klein réalisé à l’occasion du tournage de Peter Morley « The Heartbeat of France ».
Or – Immatérialité des oeuvres.
Timbre – Référence au carton d’invitation d’exposition du peintre.
Elena Palumbo-Mosca – «Femme pinceau», à Bruxelles – Avril 2022.
Flamme bleue – Référence aux peintures de feu 1961/1962.
Le Japon – Yves Klein a voyagé presque deux ans (1952-1953) au pays du soleil levant.
Ciel de Nice – Citation d'Yves Klein en 1946 : "Ce jour-là, alors que j'étais étendu sur la plage de Nice, je me mis à éprouver de la haine pour les oiseaux qui volaient de-ci, de-là, dans mon beau ciel bleu sans nuage, parce qu'ils essayaient de faire des trous dans la plus belle et la plus grande de mes œuvres.»
Le plein – Lien d’Yves Klein avec Arman (ami et ariste), exposition «Le plein» à la galerie Iris Clert le 27 octobre 1960.
Corps –Inspiration de la sculpture « La vénus d'Alexandrie » 1962.
Image latente d’un Polaroid – Lien particulier qu’entretient Yves Klein avec la photographie.
Altération- Toile tendue sur le toit d’une voiture (Noémie a réitéré l’expérience d’Yves Klein : «Au cours d’un voyage en 1960, Yves Klein fixe une toile sur le toit de sa voiture. Au bout du voyage de Paris à Nice, les effets des intempéries sur la peinture font apparaître un vieillissement prématuré de la matière.» Source Mamac)
Gérard Zlotykamien – Ancien élève de judo d’Yves Klein à Paris – Mai 2023.
60 ans après sa mort, l’artiste Yves Klein « Yves le monochrome » est exposé dans les plus grandes galeries et musées du monde. En 1956, il crée l’IKB, International Klein Blue, qui, pour lui, est non seulement « la plus parfaite expression du bleu » mais aussi la matérialisation de la sensibilité individuelle, entre étendue infinie et lumière microscopique.
Elena Palumbo-Mosca, modèle « femme pinceau » et amie de l’artiste m’a confié « Yves est un avant-gardiste, ses œuvres n’ont jamais été autant modernes qu’aujourd’hui ».
Ma rencontre avec l’œuvre d’Yves Klein m’a amenée à l’homme, sa vie, ses amis et à son histoire. De Nice à Paris en passant par Fontenay-aux-Roses et La Colle-sur-Loup, je m’imprègne de sa présence, de sa vue poétique, de son rapport au monde.
Se rapprochant de l’art contemporain, cette série retrace l’époque de la création du mouvement Nouveau Réalisme. Une majeure partie de la série, «Monochrome» est réalisée en studio, permettant de se recentrer sur l’histoire de l’artiste tout en créant une imprégnation complète. Aussi faire état de l’ensemble de son oeuvre en contrôlant l’espace dans lequel nous nous trouvons et l’espace que nous transmettons, le vide. La lumière est choisie, dirigée et décisive, elle met en avant les éléments phares, tant le bleu Klein (iconique IKB) que la pureté du vide, tous deux symboliques dans son art. C’est dans une composition en nature morte que viennent prendre place les autres éléments. Une étape de vie retracée dans une photographie à travers une composition choisie, une démarche documentaire prenant forme sous un angle plasticien.